J’aimerais partager avec vous quelque chose qui, bien qu’il s’agisse de quelques-unes des options de nos pots cylindriques pour les Cattleyas et des pots plus hauts pour les phalas et les dendrobiums, vous donnera certainement quelques idées et clarifiera certains concepts.
Considérant que les milieux de culture pour orchidées ont deux fonctions principales :
– fournir l’humidité nécessaire
– tout en l’aérant,
Il existe actuellement plusieurs types de substrats et de systèmes. Ainsi, l’art de la culture consiste en grande partie à les adapter, pour obtenir les paramètres nécessaires à nos plantes, et ceux que chaque cultivateur s’habitue à manipuler.
Sachant que j’utilise principalement Arlita en combinaison avec du charbon de bois, et parfois de la poudre de coco.
L’arlite est de l’argile expansée (également appelée LECA), qui a une faible capacité de rétention d’eau, une capillarité relativement faible et une excellente aération, ce qui en fait un bon substrat lorsqu’il est combiné à d’autres méthodes telles que la semi-hydroponie ou les réservoirs d’humidité, ou avec rien du tout en hiver lorsque l’objectif est de sécher rapidement le substrat.
Voici quelques exemples de la manière de travailler avec les pots Orchidcork, selon que l’on souhaite que le substrat s’assèche ou que l’on recherche un environnement humide constant, plus ou moins important.
1.- Pièces d’argile : Les pots reposent sur des « petites pièces d’argile » qui permettent à l’air de passer à travers les côtés et sous les pots, ce qui permet aux pots de sécher plus rapidement.
2 RÉSERVOIRS D’EAU :
Un réservoir est placé, qui offre différentes options en fonction de l’humidité et de la quantité d’humidité à atteindre.
LE RÉSERVOIR D’EAU EST ÉMAILLÉ POUR ÉVITER LES PERTES D’EAU.
2.a- RÉSERVOIR DE SEMI-HYDROPONIE PURE AVEC CIRE :
L’action capillaire de la mèche qui transmet l’eau au pot assure une humidité constante au milieu de rempotage.
Toutefois, cette humidité peut être plus uniforme si elle est fabriquée avec un matériau plus capillaire et qui retient mieux l’humidité, comme l’écorce de pin, la mousse ou le cocotier.
Personnellement, pour les Cattleyas, je considère que c’est risqué.
2.b RÉSERVOIR SEMI-HYDROPONIQUE MOYEN SANS ÉCLAIR.
Dans ce cas, comme il n’y a pas de mèche et en raison de la faible capillarité de l’Arlite (à peine 30 %), le pot est maintenu à une humidité constante, mais plus faible que dans le système à mèche.
2.c EVAPORATION DE L’EAU DU RESERVOIR.
Dans ce système, l’eau n’est pas en contact avec le substrat du pot, il n’y a donc pas de capillarisation, on ne peut donc pas le confondre avec la Semihydroponie, dans ce cas les racines n’ont pas le stress de rester totalement sèches pendant les mois d’été.
Dans ce cas, on obtient le même effet qu’avec la mousse au fond des pots, pour maintenir une humidité plus élevée, avec l’avantage que pendant les mois d’hiver, lorsque nous voulons donner du repos à nos plantes, il suffit d’enlever le réservoir.
En revanche, la mousse reste toujours au fond du pot, ce qui rend plus difficile la modification de l’humidité pendant les mois d’hiver.
Il faut noter que dans ce cas, comme il n’y a pas de capillarisation, les sels ou les engrais restant dans le dépôt ne s’accumulent pas non plus.
J’ai collé du silicone blanc sur une moitié de verre d’un réservoir et d’un pot pour voir les différentes options, le silicone ne vient pas dans les pots.